Plantes annuelles et bisannuelles

Les plantes annuelles et bisannuelles sont des acteurs dynamiques dans le théâtre de nos jardins et parterres. Elles apportent une explosion de couleurs et de formes et transforment nos espaces extérieurs en un spectacle vivant.

Chaque plante a des exigences spécifiques en matière de soins, d’eau et de lumière. C’est là que ce dictionnaire des plantes annuelles et bisannuelles entre en jeu.  Il vous fournira les informations nécessaires pour comprendre et prendre soin de vos plantes annuelles et bisannuelles. Ce dictionnaire couvre une large gamme de ces plantes fascinantes.

Jardinage en conteneur à l’intérieur : Des astuces pour cultiver des plantes comestibles toute l’année

1. Plante annuelle (plant a.nyɥɛl)

(Du latin « annuus », signifiant « qui dure un an ») Plante dont le cycle de vie complet, de la germination à la production de graines, s’accomplit en une seule saison de croissance.

Exemple : Les cosmos sont des plantes annuelles qui ajoutent une profusion de couleurs au jardin chaque été.

2. Plante bisannuelle (plant bi.za.nɥɛl)

 (Du latin « bi-« , signifiant « deux », et « annuus », signifiant « qui dure un an ») Plante dont le cycle de vie s’étend sur deux ans, produisant des feuilles la première année et fleurissant et produisant des graines la deuxième année avant de mourir.

Exemple : La digitale pourpre est une plante bisannuelle qui produit de hautes tiges florales chargées de fleurs en forme de cloche au deuxième printemps de sa croissance.

3. Cycle de vie (si.kl də viv)

(De « cycle », en latin « cyclus », et « vie ») Succession ordonnée des étapes de développement et de croissance d’un organisme vivant, depuis sa naissance jusqu’à sa mort.

Exemple : Le cycle de vie d’une plante annuelle comprend la germination, la croissance végétative, la floraison, la fructification et la dissémination des graines.

4. Germination (ʒɛʁ.mi.na.sjɔ̃)

(Du latin « germinatio », dérivé de « germinare », signifiant « bourgeonner ») Processus par lequel une graine se développe et commence à pousser, émergeant de sa dormance pour former une nouvelle plante.

Exemple : La germination des graines de tomates nécessite des conditions de chaleur et d’humidité pour démarrer avec succès.

 

5. Semences (sə.mɑ̃s)

(Du latin « semen », pluriel « semina », signifiant « graine ») Graines ou organes de reproduction d’une plante utilisés pour la propagation et la reproduction, contenant l’embryon d’une nouvelle plante.

Exemple : Les semences de courgettes doivent être plantées à une profondeur spécifique dans le sol pour assurer une germination adéquate.

6. Croissance (kʁwasɑ̃s)

(Du latin « crescere », signifiant « grandir ») Augmentation progressive de la taille, du poids ou du volume d’un organisme vivant, résultant de la division cellulaire et de l’accumulation de matière organique.

Exemple : Les plantes nécessitent des nutriments, de l’eau et de la lumière pour soutenir leur croissance et leur développement.

7. Floraison (flɔ.ʁɛ.zɔ̃)

(Du latin « florare », dérivé de « flor », signifiant « fleur ») Processus par lequel une plante produit des fleurs, souvent accompagné d’une explosion de couleur et d’arôme, marquant la période de reproduction.

Exemple : Le lilas japonais est une plante à floraison printanière spectaculaire, avec des grappes de fleurs parfumées qui attirent les abeilles et les papillons.

8. Fructification (fʁyk.ti.fi.ka.sjɔ̃)

(Du latin « fructus », signifiant « fruit ») Processus par lequel une plante produit et mûrit des fruits contenant des graines, résultant souvent de la pollinisation des fleurs.

Exemple : Les arbres fruitiers comme le pommier subissent une fructification abondante après une pollinisation réussie, produisant une récolte de pommes savoureuses.

9. Graines (ɡʁɛn)

(Du latin « granum », signifiant « grain ») Organe de reproduction des plantes, souvent contenu dans un fruit, capable de se développer en une nouvelle plante sous des conditions favorables.

Exemple : Les graines de tournesol sont riches en nutriments et sont souvent utilisées pour produire de l’huile ou comme collation saine.

10. Feuillage (fø.ljaʒ)

(Du latin « folium », signifiant « feuille ») Ensemble des feuilles d’une plante, jouant un rôle crucial dans la photosynthèse, la respiration et la transpiration.

Exemple : Les couleurs vives du feuillage d’automne des érables créent un spectacle éblouissant dans les régions tempérées chaque année.

11. Tiges (tiʒ)

(Du latin « stipula », signifiant « paille ») Parties aériennes des plantes vasculaires, responsables du transport de l’eau, des nutriments et de la sève entre les racines et les feuilles, ainsi que du soutien de la plante.

Exemple : Les tiges de bambou sont utilisées dans la construction et la fabrication de meubles en raison de leur résistance et de leur durabilité.

12. Racines (ra.sin)

(Du latin « radix », pluriel « radices », signifiant « racine ») Partie souterraine d’une plante, responsable de l’ancrage dans le sol, de l’absorption de l’eau et des nutriments, ainsi que du stockage des réserves de nourriture.

Exemple : Les carottes sont des légumes-racines qui développent une masse souterraine comestible.

13. Développement végétal (de.vɛ.lɔp.mɑ̃ ve.ʒe.tal)

(Du latin « de-« , signifiant « vers » et « volup », signifiant « croître ») Processus de croissance et de maturation des plantes, incluant la germination, la formation des organes, la floraison, la fructification et la sénescence.

Exemple : Le développement végétal des cultures de maïs nécessite des nutriments adéquats, une irrigation régulière et une exposition à la lumière solaire pour atteindre leur plein potentiel de rendement.

14. Température optimale (tɑ̃.pe.ʁa.tyʁ ɔp.ti.mal)

(Du latin « temperatura », dérivé de « temperare », signifiant « tempérer » et « optimus », signifiant « meilleur ») Gamme de température dans laquelle les processus biologiques d’une plante sont le plus efficaces et favorisent une croissance optimale.

Exemple : Les tomates prospèrent lorsqu’elles sont cultivées dans des températures comprises entre 21 et 27 degrés Celsius, offrant une température optimale pour la germination, la croissance et la fructification.

15. Ensoleillement (ɑ̃.sɔ.lɛj.mɑ̃)

(De « en-« , signifiant « dans » et « soleil ») Exposition de la surface terrestre à la lumière du soleil, influençant la photosynthèse, la croissance des plantes et la régulation de la température.

Exemple : Les plantes de plein soleil comme les cactus prospèrent dans des environnements offrant un ensoleillement direct pendant la majeure partie de la journée.

16. Arrosage (a.ʁo.zaʒ)

(De « arroser », dérivé du latin « rigare », signifiant « arroser ») Action d’appliquer de l’eau sur le sol ou les plantes pour maintenir l’humidité du sol et fournir aux plantes les nutriments essentiels à leur croissance.

Exemple : Les jardiniers doivent ajuster la fréquence et la quantité d’arrosage en fonction des besoins spécifiques en eau de chaque plante dans leur jardin.

17. Fertilisation (fɛʁ.ti.li.za.sjɔ̃)

(Du latin « fertilis », signifiant « fertile ») Application de substances nutritives, telles que des engrais, des composts ou des amendements organiques, au sol pour améliorer sa fertilité et fournir aux plantes les éléments nécessaires à leur croissance.

Exemple : La fertilisation régulière des cultures maraîchères avec du compost organique favorise une croissance saine et une production abondante de légumes.

18. Sol fertile (sɔl fɛʁ.til)

(De « sol », en latin « solum », et « fertile ») Sol riche en éléments nutritifs essentiels pour la croissance des plantes, offrant un milieu favorable à la germination, à la croissance et à la fructification.

Exemple : Les terres alluviales sont connues pour leur fertilité élevée en raison de leur composition riche en matière organique et en minéraux, favorisant la croissance luxuriante des cultures.

19. Sol bien drainé (sɔl bjɛ̃ dʁɛ.ne)

Sol capable d’évacuer efficacement l’excès d’eau, empêchant ainsi l’engorgement des racines et la pourriture des plantes.

Exemple : Les plantes succulentes prospèrent dans un sol bien drainé qui imite les conditions arides de leur habitat naturel.

20. Sol argileux (sɔl aʁ.ʒi.lø)

Sol caractérisé par une forte teneur en argile, qui retient l’eau et les nutriments, mais peut devenir compact et difficile à travailler.

Exemple : Les sols argileux sont idéaux pour les plantes qui préfèrent des conditions humides et riches en nutriments, telles que les iris et les hortensias.

21. Sol sableux (sɔl sɑ.blø)

Sol composé principalement de particules de sable, offrant un drainage rapide mais nécessitant souvent une fertilisation pour compenser le manque de nutriments.

Exemple : Les sols sableux sont parfaits pour les plantes qui préfèrent des conditions sèches et bien drainées, comme les lavandes et les cactus.

22. Sol calcaire (sɔl kal.sɛʁ)

Sol contenant une quantité significative de carbonate de calcium, souvent alcalin, influençant la disponibilité des nutriments pour les plantes et la croissance des espèces adaptées à ces conditions.

Exemple : Les sols calcaires sont favorables à la croissance des plantes méditerranéennes comme le romarin et la lavande, qui prospèrent dans des conditions alcalines.

23. Sol acide (sɔl a.sid)

Sol caractérisé par un pH inférieur à 7, généralement riche en ions hydrogène, affectant la disponibilité des nutriments pour les plantes et la croissance des espèces acidophiles.

Exemple : Les azalées et les rhododendrons sont des exemples de plantes qui prospèrent dans des sols acides et nécessitent un pH bas pour une croissance optimale.

24. Sol alcalin (sɔl al.ka.lɛ̃)

Sol caractérisé par un pH supérieur à 7, généralement riche en ions hydroxyde, influençant la disponibilité des nutriments pour les plantes et la croissance des espèces alcalophiles.

Exemple : Les plantes comme les lavandes et les sauges russes préfèrent les sols alcalins et prospèrent dans des conditions de pH élevé.

25. pH du sol (pe aʃ du sɔl)

(De « potentiel hydrogène ») Mesure de l’acidité ou de l’alcalinité d’un sol, sur une échelle de 0 à 14, influençant la disponibilité des nutriments pour les plantes et leur croissance.

Exemple : Un pH du sol de 6 à 7 est considéré comme neutre et convient à la plupart des plantes de jardin, tandis qu’un pH inférieur à 6 indique un sol acide et un pH supérieur à 7 indique un sol alcalin.

26. Amendements du sol (a.mɑ̃d.mɑ̃ dy sɔl)

(De « amender ») Matériaux ajoutés au sol pour améliorer sa structure, sa fertilité, son drainage ou son pH, souvent sous forme d’engrais organiques, de compost, de chaux ou de soufre.

Exemple : L’ajout de compost de jardin est un moyen efficace d’enrichir le sol en matière organique et en nutriments, favorisant une croissance saine des plantes.

27. Paillis (pa.ji)

(De « pailler », dérivé du latin « pallium », signifiant « manteau ») Matériau organique ou minéral étendu sur la surface du sol autour des plantes pour protéger les racines, réguler la température, conserver l’humidité et réduire les mauvaises herbes.

Exemple : Le paillis de paille est couramment utilisé dans les potagers pour garder le sol humide et empêcher la croissance des mauvaises herbes entre les rangées de légumes.

28. Désherbage (de.ʃɛʁ.baʒ)

Action d’éliminer les mauvaises herbes de la zone de culture, permettant ainsi aux plantes cultivées de croître sans compétition pour les nutriments, l’eau et la lumière.

Exemple : Le désherbage régulier du potager aide à maintenir la santé des cultures en limitant la concurrence des mauvaises herbes.

29. Maladies végétales (ma.li.di ve.ʒe.tal)

Affections ou altérations pathologiques affectant les plantes, causées par des agents pathogènes tels que des champignons, des bactéries, des virus ou des parasites, pouvant entraîner des dommages aux cultures.

Exemple : La rouille du blé est une maladie végétale courante causée par un champignon qui infecte les feuilles des plantes de blé, entraînant une diminution du rendement.

30. Ravageurs (ʁa.va.ʒœʁ)

Organismes nuisibles qui attaquent les cultures agricoles ou les plantes ornementales, tels que les insectes, les acariens, les mollusques ou les mammifères, causant des dommages aux cultures.

Exemple : Les pucerons sont des ravageurs communs des cultures de légumes, se nourrissant de la sève des plantes et transmettant parfois des virus aux cultures.

31. Protection biologique (pʁɔ.tɛk.sjɔ̃ bjo.lɔ.ʒik)

Utilisation de méthodes naturelles ou d’organismes vivants pour contrôler les ravageurs et les maladies des plantes, sans recours à des produits chimiques nocifs pour l’environnement.

Exemple : L’introduction de coccinelles dans un jardin peut aider à contrôler les populations de pucerons de manière biologique, car les coccinelles se nourrissent de pucerons.

32. Période de plantation (pe.ʁi.ɔd də plɑ̃.ta.sjɔ̃)

Moment optimal pour installer des plantes dans le sol, généralement déterminé par les conditions météorologiques, la période de croissance de la plante et les pratiques culturales locales.

Exemple : La période de plantation des bulbes de tulipes se situe généralement à l’automne, avant les premières gelées, pour permettre l’enracinement avant l’hiver.

33. Période de semis (pe.ʁi.ɔd də sə.mi)

Moment propice pour semer des graines dans le sol en vue de leur germination et de leur croissance ultérieure, souvent influencé par le climat, la saison de croissance et le type de plante.

Exemple : La période de semis des tomates en pleine terre dans les régions tempérées se situe généralement au printemps, lorsque les températures nocturnes sont supérieures à 10 degrés Celsius.

34. Période de floraison (pe.ʁi.ɔd də flɔ.ʁɛ.zɔ̃)

Période pendant laquelle une plante produit des fleurs, généralement déterminée par des facteurs environnementaux tels que la durée du jour, la température et la disponibilité des nutriments.

Exemple : La période de floraison des cerisiers japonais, ou sakuras, est un événement très attendu au Japon, signalant le début du printemps.

35. Période de récolte (pe.ʁi.ɔd də ʁe.kɔlt)

Moment où les fruits, légumes ou autres produits végétaux sont prêts à être récoltés pour la consommation ou la transformation, généralement déterminé par le stade de maturité des cultures.

Exemple : La période de récolte des pommes dans les vergers se situe généralement à l’automne, lorsque les fruits sont mûrs et prêts à être cueillis.

36. Variétés hâtives (va.ʁi.e.tez a.tiv)

Cultivars de plantes sélectionnés pour leur capacité à produire des récoltes précoces, souvent adaptés aux climats plus frais ou à des saisons de croissance plus courtes.

Exemple : Les variétés hâtives de pois sont populaires dans les régions au printemps court, car elles permettent aux jardiniers de récolter des pois plus tôt dans la saison.

37. Variétés tardives (va.ʁi.e.tez taʁ.div)

Cultivars de plantes sélectionnés pour leur capacité à produire des récoltes plus tardives dans la saison de croissance, souvent adaptés aux climats plus chauds ou à des saisons de croissance plus longues.

Exemple : Les variétés tardives de tomates sont appréciées par les jardiniers dans les régions aux étés prolongés, car elles permettent une récolte abondante jusqu’à la fin de l’automne.

38. Jachère (ʒa.ʃɛʁ)

(Du latin « jacer », signifiant « reposer ») Parcelle de terre laissée en repos temporaire, non cultivée, souvent pour permettre à la terre de se reposer, de se régénérer ou de favoriser la biodiversité.

Exemple : Les agriculteurs pratiquent souvent la rotation des cultures en incluant une période de jachère dans leur calendrier agricole pour restaurer la fertilité du sol.

39. Rotation des cultures (ʁɔ.ta.sjɔ̃ de kyl.tyʁ)

Pratique agricole consistant à cultiver différentes espèces végétales successivement sur une même parcelle de terre, généralement dans le but de prévenir l’épuisement du sol, de contrôler les maladies et les ravageurs, et d’améliorer la santé du sol.

Exemple : La rotation des cultures peut inclure la culture de légumineuses comme les pois ou les haricots pour enrichir le sol en azote, suivie de cultures comme le maïs ou le blé pour maximiser le rendement.

40. Association de cultures (a.sɔ.sja.sjɔ̃ də kyl.tyʁ)

Pratique agricole consistant à cultiver différentes espèces végétales ensemble sur une même parcelle de terre, souvent dans le but de favoriser la complémentarité des plantes, de réduire les ravageurs et les maladies, et d’améliorer la fertilité du sol.

Exemple : L’association de cultures de maïs et de haricots favorise une symbiose bénéfique, où les haricots fournissent de l’azote au maïs et le maïs fournit un support vertical pour les haricots grimpants.

41. Semis direct (sə.mi di.ʁɛkt)

Méthode de plantation consistant à semer les graines directement dans le sol où les plantes vont pousser, sans passer par la phase de semis en pépinière ou de transplantation.

Exemple : Les graines de radis sont souvent semées directement dans le sol au printemps, car elles germent rapidement et atteignent la maturité en quelques semaines.

42. Repiquage (ʁə.pikaʒ)

Action de transplanter des plantules ou des jeunes plants cultivés en pépinière dans leur emplacement définitif dans le jardin, généralement pour assurer un espacement approprié entre les plantes et favoriser leur croissance.

Exemple : Les tomates repiquées doivent être manipulées avec soin pour éviter d’endommager leurs racines délicates lorsqu’elles sont transplantées dans le jardin.

43. Éclaircissage (e.klɛ.ʁi.saʒ)

Action d’enlever délibérément des plantules ou des pousses en excès dans un semis trop dense, afin de permettre aux plantes restantes de se développer plus vigoureusement en évitant la compétition pour les nutriments, l’eau et la lumière.

Exemple : L’éclaircissage des carottes consiste à retirer les plants excédentaires pour laisser un espacement suffisant entre les racines et favoriser le développement des carottes restantes.

44. Tuteurage (ty.ty.ʁaʒ)

Soutien apporté aux plantes en croissance en les attachant à des tuteurs, des treillis ou d’autres structures verticales pour les empêcher de s’affaisser sous leur propre poids ou en raison de vents forts, favorisant ainsi une croissance droite et saine.

Exemple : Les plants de tomates sont souvent tuteurés en attachant délicatement leurs tiges à des tuteurs pour les aider à supporter le poids des fruits et à éviter qu’ils ne se couchent au sol.

45. Pincement (pɛ̃.sə.mɑ̃)

Action de pincer délicatement les tiges ou les pousses des plantes entre les doigts pour éliminer les bourgeons ou les pousses latérales indésirables, favorisant ainsi une croissance plus compacte et une meilleure ramification.

Exemple : Le pincement régulier des extrémités des tiges de basilic favorise la croissance de nouvelles feuilles et empêche la formation de fleurs, ce qui prolonge la saison de récolte des feuilles.

46. Taille (taj)

Action de couper sélectivement les parties des plantes telles que les branches, les feuilles ou les bourgeons, dans le but de contrôler la croissance, de former la plante, d’encourager la ramification ou de stimuler la floraison et la fructification.

Exemple : La taille des rosiers au printemps favorise une croissance saine et une floraison abondante en éliminant les branches mortes ou malades et en encourageant la production de nouveaux rameaux.

47. Division (di.vi.zjɔ̃)

Méthode de multiplication végétative consistant à diviser une plante en plusieurs parties, généralement des touffes ou des rhizomes, pour créer de nouveaux individus, chacun capable de se développer en une plante mature.

Exemple : La division des iris consiste à séparer les rhizomes en segments individuels, chacun avec des feuilles et des racines, avant de les replanter pour produire de nouvelles plantes.

48. Bouturage (bu.ty.ʁaʒ)

Méthode de multiplication végétative consistant à prélever une partie d’une plante, telle qu’une tige, une feuille ou une racine, et à la planter dans un substrat approprié pour développer de nouvelles racines et produire une nouvelle plante.

Exemple : Les boutures de sauge peuvent être prélevées à partir de tiges saines et enracinées dans de l’eau ou du substrat pour produire de nouveaux plants de sauge.

49. Boutons floraux (bu.tɔ̃ flɔ.ʁo)

Structures embryonnaires sur les tiges des plantes, contenant des tissus qui se développeront en fleurs une fois stimulés par des facteurs tels que la lumière, la température ou la maturité de la plante.

Exemple : Les boutons floraux des roses se développent à partir des bourgeons latents sur les tiges et se transforment en fleurs colorées une fois que les conditions sont favorables.

50. Bourgeons axillaires (buʁ.ʒɔ̃z a.ksi.lɛʁ)

Petits bourgeons situés dans l’aisselle des feuilles le long de la tige des plantes, capables de se développer en nouvelles tiges, en feuilles ou en fleurs lorsque stimulés par des facteurs de croissance appropriés.

Exemple : Les bourgeons axillaires des plants de tomates peuvent être encouragés à se développer en nouvelles tiges latérales en pincant la tige principale, favorisant ainsi une croissance plus ramifiée et une meilleure production de fruits.

51. Inflorescence (ɛ̃.flɔ.ʁɛ.sɑ̃s)

Structure complexe composée de nombreuses fleurs regroupées sur un axe commun, caractéristique de certaines plantes à fleurs, telles que les ombellifères, les graminées ou les astéracées.

Exemple : L’inflorescence en panicule du millet présente de nombreuses petites fleurs disposées le long d’une tige centrale, créant une apparence spectaculaire dans les champs de céréales.

52. Ombellifère (ɔ̃.bɛ.li.fɛʁ)

Plante à fleurs caractérisée par des inflorescences en forme d’ombelle, regroupant de nombreuses petites fleurs disposées sur des pédoncules rayonnants à partir d’un point central, typique de la famille des Apiacées.

Exemple : Le céleri et le persil sont des exemples d’ombellifères largement cultivés pour leurs feuilles comestibles et leurs racines.

53. Grappe (gʁap)

Inflorescence composée de fleurs disposées le long d’un axe central, formant un groupe dense et compact, typique de plantes comme la vigne ou le lilas.

Exemple : Les grappes de raisin sont des structures caractéristiques de la vigne, regroupant de nombreuses baies sucrées et juteuses.

54. Épis (e.pi)

Inflorescence allongée composée de fleurs disposées le long d’un axe central, typique de plantes telles que le maïs ou le blé.

Exemple : Les épis de maïs sont des structures cylindriques formées par les fleurs femelles, contenant les grains de maïs attachés à une tige centrale.

55. Capitule (ka.pi.tyl)

Inflorescence complexe formée par de nombreuses fleurs compactées sur un réceptacle floral commun, typique de plantes de la famille des Astéracées comme le tournesol ou la marguerite.

Exemple : Le capitule du tournesol est composé de centaines de fleurs tubulaires jaunes disposées en spirale autour d’un centre fertile.

56. Panicule (pa.ni.kyl)

Inflorescence composée de branches ramifiées portant des fleurs disposées le long de chaque branche, formant une structure pyramidale ou conique, typique de plantes telles que le millet ou l’avoine.

Exemple : La panicule de millet est une structure aérienne impressionnante composée de nombreuses petites épillets disposés sur des branches ramifiées.

57. Cyme (sim)

Inflorescence où les fleurs sont disposées de manière à ce que les fleurs terminales s’ouvrent en premier, suivies par les fleurs latérales, formant une structure plate ou convexe, typique de plantes comme le sureau ou le seringat.

Exemple : La cyme du sureau est composée de petites fleurs blanches disposées en grappes plates, avec les fleurs centrales s’ouvrant en premier.

58. Ombelle (ɔ̃.bɛl)

Type d’inflorescence en forme de parapluie, caractérisée par des fleurs disposées sur des pédoncules rayonnants à partir d’un point central, typique de plantes comme la carotte ou le fenouil.

Exemple : L’ombelle de la carotte est composée de petites fleurs blanches regroupées en clusters sur de longs pédoncules, formant une structure semblable à un parasol.

59. Corymbe (kɔ.ʁɛ̃b)

Inflorescence où les pédoncules floraux sont de longueurs différentes, de sorte que toutes les fleurs se trouvent au même niveau, formant une structure plate ou convexe, typique de plantes comme le sureau ou le houblon.

Exemple : Le corymbe du sureau est une inflorescence plate composée de nombreuses petites fleurs blanches disposées sur des pédoncules de longueurs variables.

60. Racème (ra.sɛm)

Inflorescence non ramifiée où les fleurs sont disposées le long d’un axe central, chaque fleur étant attachée à un pédoncule individuel, formant une structure allongée ou conique, typique de plantes comme le lierre ou la glycine.

Exemple : Le racème de glycine est une structure impressionnante composée de nombreuses grappes de fleurs violettes disposées le long d’une tige centrale.

61. Fleurs simples (flœʁ sɛ̃pl)

Fleurs composées d’un seul ensemble de pièces florales, comprenant habituellement des sépales, des pétales, des étamines et un pistil, sans structure supplémentaire ou modification.

Exemple : Les fleurs simples de la primevère sont constituées de cinq pétales jaunes entourant un pistil central entouré d’étamines.

62. Fleurs composées (flœʁ kɔ̃.po.ze)

Fleurs constituées de plusieurs ensembles de pièces florales distinctes, soit par fusion ou modification, formant des structures complexes telles que les capitules des astéracées ou les inflorescences des ombellifères.

Exemple : Les fleurs composées de la marguerite sont composées de nombreuses petites fleurs tubulaires jaunes entourées de pétales blancs, donnant l’apparence d’une seule grande fleur.

63. Pollinisation (pɔ.li.ni.za.sjɔ̃)

Processus de transfert du pollen des organes reproducteurs mâles vers les organes reproducteurs femelles des fleurs, permettant la fécondation et la formation de graines et de fruits.

Exemple : La pollinisation des fleurs par les abeilles est essentielle pour la production de nombreux fruits et légumes que nous consommons.

64. Agent pollinisateur (a.ʒɑ̃ pɔ.li.ni.za.tœʁ)

Organisme, tel qu’un insecte, un oiseau, un mammifère ou le vent, responsable du transfert du pollen d’une fleur à une autre, favorisant ainsi la pollinisation et la reproduction des plantes.

Exemple : Les abeilles, les papillons et les colibris sont des exemples d’agents pollinisateurs vitaux pour de nombreuses cultures de fruits et de légumes.

65. Pollen (pɔ.lɛ̃)

Poussière fine produite par les organes reproducteurs mâles des fleurs, contenant les gamètes mâles nécessaires à la fécondation des ovules et à la formation de graines.

Exemple : Le pollen des fleurs de tournesol est transporté par le vent ou les insectes vers les fleurs voisines pour permettre la fécondation et la production de graines.

66. Pistil (pi.stil)

Organe reproducteur femelle de la fleur, composé de l’ovaire, du style et du stigmate, responsable de la réception du pollen, de la fécondation des ovules et du développement des graines.

Exemple : Le pistil des fleurs de pomme comprend l’ovaire qui contient les ovules, le style qui relie l’ovaire au stigmate où le pollen est capturé pour la fécondation.

67. Étamines (e.ta.min)

Organes reproducteurs mâles de la fleur, composés de l’anthère et du filament, responsables de la production et de la libération du pollen.

Exemple : Les étamines des fleurs de lys produisent du pollen dans leurs anthères, qui est ensuite dispersé par le vent ou les insectes pour la pollinisation.

68. Fruit (fʀɥi)

Structure développée à partir de l’ovaire fécondé d’une fleur, contenant les graines et entourée par une enveloppe charnue ou fibreuse, souvent consommée comme aliment par les humains et les animaux.

Exemple : La pomme, le citron, la fraise et la tomate sont tous des exemples de fruits, chacun avec sa propre structure, saveur et utilisation culinaire.

69. Graine (ɡʀɛn)

Structure reproductrice des plantes, contenue à l’intérieur du fruit, résultant de la fécondation de l’ovule par le pollen, capable de se développer en une nouvelle plante lorsqu’elle est plantée dans des conditions favorables.

Exemple : Les graines de tournesol sont riches en nutriments et peuvent être plantées pour produire de nouvelles plantes de tournesol ou consommées comme collation nutritive.

 

70. Capsule (ka.pyl)

Type de fruit sec qui s’ouvre à maturité pour libérer les graines qu’il contient, souvent constitué de plusieurs compartiments ou valves, résultant de l’ovaire d’une fleur.

Exemple : Les capsules de pavot contiennent de nombreuses petites graines noires qui sont dispersées lorsque la capsule s’ouvre à maturité.

71. Gousse (ɡus)

Type de fruit sec qui s’ouvre le long de sutures pour libérer les graines qu’il contient, typique des légumineuses telles que les pois, les haricots et les arachides.

Exemple : Les gousses de haricots verts se développent à partir des fleurs et contiennent plusieurs graines disposées en rangées à l’intérieur.

72. Baie (bɛ)

Type de fruit charnu contenant une ou plusieurs graines à l’intérieur, résultant de l’ovaire d’une fleur et ne s’ouvrant pas à maturité, typique des plantes telles que la tomate, la groseille et le raisin.

Exemple : La tomate est une baie juteuse contenant de nombreuses petites graines à l’intérieur de sa chair charnue.

73. Drupa (dʀypa)

Type de fruit charnu contenant une seule graine à l’intérieur d’un noyau dur ou d’une coque, typique des arbres fruitiers tels que la cerise, la pêche et l’abricot.

Exemple : La cerise est une drupe avec une peau rouge ou noire et une graine unique à l’intérieur d’un noyau dur.

74. Akène (a.kɛn)

Type de fruit sec indéhiscent contenant une seule graine à l’intérieur, généralement surmonté d’une petite excroissance ou aigrette facilitant sa dispersion par le vent, typique des plantes de la famille des Asteraceae.

Exemple : Les akènes du pissenlit sont dispersés par le vent grâce à leur aigrette plumeuse qui les aide à voyager sur de longues distances.

75. Samare (sa.maʁ)

Type de fruit ailé contenant une seule graine à l’intérieur, caractérisé par une aile membraneuse ou élargie qui aide à sa dispersion par le vent, typique des arbres comme l’érable ou le frêne.

Exemple : Les samares de l’érable sont équipées d’ailes en forme de pales qui tournent lorsqu’elles tombent de l’arbre, aidant ainsi à leur dispersion par le vent.

76. Follicule (fɔ.li.kyl)

Type de fruit sec déhiscent qui s’ouvre le long de sutures pour libérer les graines qu’il contient, typique des plantes de la famille des Fabaceae.

Exemple : Les follicules des pois contiennent plusieurs graines disposées le long de leurs sutures, qui sont libérées lorsque le fruit mûrit et s’ouvre.

77. Noix (nwa)

Type de fruit sec indéhiscent contenant une seule graine à l’intérieur, généralement enveloppée dans une coque dure ou ligneuse, typique des arbres tels que le chêne, le noyer ou le hêtre.

Exemple : La noix du noyer est une graine comestible enveloppée dans une coquille épaisse et dure, protégeant la graine à l’intérieur.

78. Arille (a.ʁij)

Structure charnue ou colorée entourant la graine d’un fruit, souvent impliquée dans l’attraction des animaux pour la consommation et la dispersion des graines, typique des fruits tels que le litchi ou le manguier.

Exemple : L’arille rouge vif entourant la graine de litchi est comestible et attrayant pour les animaux qui consomment le fruit et dispersent les graines.

79. Loment (lɔ.mɑ̃)

Type de fruit sec qui se divise en segments lorsqu’il mûrit, chaque segment contenant une ou plusieurs graines, typique des légumineuses telles que le haricot ou le pois.

Exemple : Les loments du haricot se désarticulent en segments individuels, chacun contenant une ou plusieurs graines, facilitant ainsi leur dispersion.

80. Silique (si.li.kə)

Type de fruit sec déhiscent composé de deux valves qui se séparent pour libérer les graines qu’il contient, typique des plantes de la famille des Brassicaceae comme la moutarde ou le colza.

Exemple : Les siliques de la moutarde contiennent de nombreuses petites graines disposées le long de l’axe central, qui sont libérées lorsque le fruit mûrit et s’ouvre.

81. Silicule (si.li.kyl)

Type de fruit sec déhiscent similaire à la silique mais de taille plus petite, caractéristique des plantes de la famille des Brassicaceae.

Exemple : Les silicules de la cardamine contiennent quelques petites graines et s’ouvrent pour libérer les graines lorsque le fruit mûrit.

82. Caryopse (ka.ʁi.ɔps)

Type de fruit sec indéhiscent où la graine est fusionnée à la paroi du fruit, typique des céréales telles que le blé, le riz ou le maïs.

Exemple : Le caryopse de blé est une graine unique enveloppée dans une enveloppe appelée péricarpe, qui est indissociable de la graine.

83. Ligule (li.ɡyl)

Petite membrane ou appendice situé à la base des feuilles ou des fleurs dans certaines plantes, généralement entre la tige et la base de la feuille, servant parfois de protection ou d’organe de support.

Exemple : La ligule des graminées est une petite membrane membraneuse située à la jonction de la gaine foliaire et de la feuille, agissant comme une barrière contre les prédateurs.

84. Glume (ɡlym)

Petite bractée ou écaille située à la base des fleurs des graminées, souvent présente en paires et enveloppant la base de l’épillet, jouant un rôle protecteur pendant la floraison.

Exemple : Les glumes entourent les fleurs des épillets des graminées, les protégeant pendant la floraison et aidant à la dispersion des graines.

85. Écaille (e.kaj)

Petite structure foliaire ou bractéale souvent écailleuse ou membraneuse, généralement située à la base des fleurs ou des inflorescences, jouant un rôle protecteur ou de support.

Exemple : Les écailles entourent les bourgeons des conifères, les protégeant des dommages mécaniques et des conditions environnementales adverses.

86. Périanthe (pe.ʁi.ɑ̃t)

Ensemble des organes floraux externes d’une fleur, comprenant à la fois le calice et la corolle, qui entourent les organes reproducteurs internes.

Exemple : Le périanthe de la tulipe est constitué de six tépales disposés en deux verticilles, formant une structure colorée et attrayante.

87. Calice (ka.li.s)

Ensemble des sépales d’une fleur, formant la partie externe du périanthe, souvent verte et protectrice des organes floraux internes.

Exemple : Le calice de la rose est constitué de cinq sépales verts qui entourent et protègent les pétales et les organes reproducteurs de la fleur.

88. Corolle (ko.ʁɔl)

Ensemble des pétales d’une fleur, formant la partie interne du périanthe, souvent colorée et attrayante pour attirer les pollinisateurs.

Exemple : La corolle de la fleur de magnolia est composée de grandes pétales blancs ou roses qui attirent les insectes pollinisateurs avec leur parfum et leur nectar.

89. Sépale (se.pal)

Partie du calice d’une fleur, souvent verte et foliacée, qui entoure et protège les autres organes floraux lors de la formation de la fleur.

Exemple : Les sépales du lys sont verts et cireux, formant une enveloppe protectrice autour des pétales et des organes reproducteurs de la fleur.

90. Pétale (pe.tal)

Partie de la corolle d’une fleur, souvent colorée et odorante, qui attire les pollinisateurs et contribue à la reproduction de la plante.

Exemple : Les pétales de la tulipe peuvent être de différentes couleurs, telles que le rouge, le jaune, le rose ou le violet, contribuant à l’attrait visuel de la fleur.

91. Ovaire (ɔ.vɛʁ)

Organe reproducteur femelle de la fleur, situé à la base de celle-ci, contenant les ovules qui se développeront en graines après la fécondation.

Exemple : L’ovaire de la fraise contient de nombreux ovules qui, une fois fécondés, se développeront en petites graines sur la surface charnue du fruit.

92. Style (stil)

 Partie de la fleur située entre l’ovaire et le stigmate, par laquelle le pollen germe et le tube pollinique se développe pour atteindre l’ovule lors de la pollinisation.

Exemple : Le style de la fleur de pommier est une mince structure qui relie l’ovaire au stigmate, facilitant le transport du pollen vers l’ovule pour la fécondation.

93. Stigmate (stiɡmat)

Partie de la fleur située à l’extrémité du style, où le pollen est déposé lors de la pollinisation, permettant la fécondation des ovules.

Exemple : Le stigmate de la fleur d’orchidée est une structure souvent complexe et charnue, conçue pour attraper et retenir le pollen transporté par les insectes pollinisateurs.

94. Ovule (ɔ.vyl)

Structure reproductrice femelle contenue dans l’ovaire de la fleur, qui se développe en graine après la fécondation par le pollen.

Exemple : L’ovule de la fleur de courgette contient le matériel génétique nécessaire pour produire une nouvelle plante lorsqu’il est fécondé par le pollen.

95. Pédoncule (pe.dɔ̃kyl)

Tige mince et généralement allongée qui supporte une fleur ou une inflorescence, reliant celle-ci à la tige principale de la plante.

Exemple : Le pédoncule de la rose est la tige fine qui relie la fleur à la tige principale de la plante, permettant à la fleur de se développer et de s’épanouir.

96. Rachis (ʁa.ʃis)

Tige principale ou axe central d’une inflorescence, à partir de laquelle les pédoncules des fleurs ou des fruits sont attachés.

Exemple : La rachis de l’épi de blé est la tige centrale sur laquelle les grains de blé sont attachés, formant une structure caractéristique de la plante.

97. Feuilles alternes (fœj altɛʁn)

Arrangement des feuilles sur la tige où chaque feuille est attachée à la tige à des hauteurs différentes, alternant de part et d’autre de la tige.

Exemple : Le lilas commun présente des feuilles alternes le long de ses tiges, ce qui signifie qu’une feuille est attachée à la tige à droite, puis la suivante à gauche, et ainsi de suite.

98. Feuilles opposées (fœj o.po.ze)

Arrangement des feuilles sur la tige où deux feuilles sont attachées à la même hauteur, de part et d’autre de la tige, formant une paire opposée.

Exemple : Le frêne commun a des feuilles opposées le long de ses tiges, avec deux feuilles attachées directement en face l’une de l’autre à chaque nœud de la tige.

99. Feuilles verticillées (fœj vɛʁ.ti.si.je)

Arrangement des feuilles sur la tige où trois ou plus de trois feuilles sont attachées à la même hauteur, formant un tourbillon ou un verticille autour de la tige.

Exemple : La menthe poivrée a des feuilles verticillées, où plusieurs feuilles sont attachées à chaque nœud de la tige, formant une structure en tourbillon autour de la tige.

100. Feuilles sessiles (fœj sɛ.sil)

Feuilles qui sont attachées directement à la tige sans pédoncule distinct, souvent avec une base élargie qui enveloppe partiellement la tige.

Exemple : Les feuilles de l’eucalyptus sont sessiles, ce qui signifie qu’elles sont directement attachées à la tige sans pédoncule distinct.

101. Feuilles pétiolées (fœj pe.tjɔ.le)

Feuilles qui sont attachées à la tige par l’intermédiaire d’un pédoncule ou d’un pétiole, une tige mince reliant la feuille à la tige principale.

Exemple : Les feuilles du pommier sont pétiolées, avec chaque feuille attachée à la tige par l’intermédiaire d’un court pétiole.

102. Limbe foliaire (lɛ̃b fɔ.li.ɛʁ)

Partie principale et plate de la feuille, souvent verte et photosynthétique, comprenant la lame et les nervures.

Exemple : Le limbe foliaire du chêne est large et ovale, avec des nervures profondément lobées et un aspect coriace.

103. Nervures (nɛʁ.vyʁ)

Lignes saillantes ou veines qui traversent le limbe foliaire, transportant la sève et fournissant un soutien structural à la feuille.

Exemple : Les nervures des feuilles de la violette sont palmées, rayonnant à partir de la base de la feuille vers les bords.

104. Marge (maʁʒ)

Bord extérieur de la feuille, souvent caractérisé par sa forme et sa texture, qui peut être lisse, dentée, lobée ou crénelée.

Exemple : Les feuilles de la marguerite ont une marge dentée, avec de petites dents pointues le long du bord de la feuille.

105. Apex (a.pɛks)

Extrémité pointue ou arrondie de la feuille, généralement située à l’opposé de la base, souvent utilisée pour décrire la forme de l’extrémité de la feuille.

Exemple : Les feuilles du houx ont un apex pointu, formant une pointe distinctive à l’extrémité de chaque feuille.

106. Base (baz)

Partie inférieure de la feuille, généralement la plus proche de la tige, où la feuille est attachée à la tige.

Exemple : Les feuilles du trèfle ont une base en forme de cœur, avec deux lobes arrondis qui se rejoignent à l’endroit où la feuille est attachée à la tige.

107. Stipules (sti.pyl)

Petites structures foliaires souvent présentes à la base de la feuille, près de son point de fixation à la tige, parfois modifiées en épines, glandes ou autres structures.

Exemple : Les stipules des feuilles de la vesce sont de petites structures en forme de lame situées de part et d’autre de la base de la feuille.

108. Pubescence (py.bɛ.sɑ̃s)

Présence de poils fins ou courts sur la surface des feuilles, des tiges ou d’autres parties des plantes, pouvant avoir différentes densités et textures.

Exemple : Les feuilles de la sauge sont recouvertes de pubescence, leur donnant une texture douce et veloutée au toucher.

109. Poil (pwal)

Petite structure en forme de filament ou de fibre sur la surface des feuilles, des tiges ou d’autres parties des plantes, souvent utilisée pour la protection contre les herbivores, la régulation de la température ou l’absorption d’eau.

Exemple : Les poils glandulaires des feuilles de la menthe sécrètent des huiles aromatiques qui donnent à la plante son parfum distinctif et ses propriétés médicinales.

110. Glabre (ɡlabʁ)

Se dit d’une surface lisse et dépourvue de poils ou de duvet, souvent utilisé pour décrire les feuilles ou les tiges d’une plante.

Exemple : Les feuilles du figuier sont glabres, ce qui signifie qu’elles sont lisses au toucher et ne présentent pas de poils ou de duvet.

111. Piquant (pi.kɑ̃)

Se dit d’une caractéristique des feuilles ou des tiges qui sont munies de pointes ou d’épines acérées, souvent utilisées pour la défense contre les herbivores.

Exemple : Les feuilles du houx sont piquantes, avec des épines pointues sur les bords, dissuadant les animaux de les manger.

112. Feuillage persistant (fø.jaʒ pɛʁ.sis.tɑ̃)

Se dit des plantes dont le feuillage reste vert toute l’année, sans chute saisonnière des feuilles.

Exemple : Le laurier-rose est une plante à feuillage persistant, conservant ses feuilles vertes même en hiver.

113. Feuillage caduc (fø.jaʒ ka.dyk)

Se dit des plantes dont le feuillage tombe chaque année à la fin de la saison de croissance ou en réponse à des conditions environnementales défavorables.

Exemple : Le bouleau est un arbre à feuillage caduc, perdant ses feuilles jaunes à l’automne avant de les régénérer au printemps suivant.

114. Feuillage semi-persistant (fø.jaʒ sə.mi.pɛʁ.sis.tɑ̃)

Se dit des plantes dont une partie du feuillage tombe pendant certaines périodes de l’année, mais qui conservent une certaine proportion de feuilles vertes toute l’année.

Exemple : Le chêne vert est une plante à feuillage semi-persistant, perdant une partie de ses feuilles en hiver mais en conservant une certaine quantité sur l’arbre.

115. Feuillage herbacé (fø.jaʒ ɛʁ.ba.se)

Se dit des plantes dont le feuillage est tendre, souple et non lignifié, typique des herbes et des plantes non ligneuses.

Exemple : Le persil a un feuillage herbacé, composé de feuilles vertes et tendres utilisées comme herbe aromatique en cuisine.

116. Feuillage ligneux (fø.jaʒ li.ɲø)

Se dit des plantes dont le feuillage est dur, coriace et lignifié, caractéristique des arbres et des arbustes.

Exemple : Le laurier-rose a un feuillage ligneux, avec des feuilles épaisses et coriaces qui restent sur la plante toute l’année.

117. Feuillage coriace (fø.jaʒ kɔ.ʁjas)

Se dit des feuilles qui sont épaisses, rigides et résistantes, souvent pour résister à des conditions environnementales difficiles.

Exemple : Les feuilles du laurier ont une texture coriace, les rendant résistantes à la sécheresse et aux vents forts.

118. Feuillage charnu (fø.jaʒ ʃaʁ.ny)

Se dit des feuilles qui sont épaisses et charnues, souvent remplies de tissu aqueux ou de réserves de nutriments, adaptées aux climats secs ou désertiques.

Exemple : Les feuilles du cactus sont charnues, capables de stocker de grandes quantités d’eau pour faire face aux périodes de sécheresse.

119. Feuillage aromatique (fø.jaʒ a.ʁɔ.ma.tik)

Se dit des feuilles qui dégagent une odeur agréable ou parfumée, souvent dues à la présence d’huiles essentielles ou d’autres composés volatils.

Exemple : La menthe a un feuillage aromatique, dégageant une odeur rafraîchissante de menthol lorsqu’on froisse ses feuilles.

120. Feuillage coloré (fø.jaʒ kɔ.lɔ.ʁe)

Se dit des feuilles qui présentent des couleurs vives ou inhabituelles, souvent en réponse à des changements saisonniers ou à des stress environnementaux.

Exemple : En automne, les feuilles des érables prennent des teintes colorées telles que le rouge, l’orange et le jaune, créant un spectacle visuel saisissant.

121. Infusion (ɛ̃.fy.zjɔ̃)

Préparation de plantes médicinales ou aromatiques dans de l’eau chaude pour en extraire les composés actifs, généralement utilisée à des fins thérapeutiques ou culinaires.

Exemple : Une infusion de camomille est souvent consommée pour ses propriétés apaisantes et relaxantes.

122. Teinture (tɛ̃.tyʁ)

Préparation de plantes médicinales ou aromatiques dans de l’alcool ou un autre solvant pour en extraire les principes actifs, souvent utilisée pour préparer des remèdes à base de plantes.

Exemple : La teinture de millepertuis est utilisée en phytothérapie pour ses propriétés antidépressives et calmantes.

123. Tisane (ti.zan)

Infusion de plantes médicinales ou aromatiques dans de l’eau chaude, souvent consommée pour ses propriétés curatives ou relaxantes, également appelée infusion de plantes.

Exemple : Une tisane de menthe poivrée est appréciée pour son goût rafraîchissant et ses effets apaisants sur le système digestif.

124. Décoction (de.kɔk.sjɔ̃)

Préparation de plantes médicinales ou aromatiques dans de l’eau bouillante pour en extraire les principes actifs, généralement utilisée pour des plantes plus résistantes nécessitant une extraction plus intense.

Exemple : Une décoction de racine de réglisse est souvent préparée pour soulager les maux de gorge et les affections respiratoires.

125. Phytothérapie (fi.tɔ.te.ʁa.pi)

Méthode de traitement des maladies et des troubles de santé en utilisant des extraits de plantes médicinales, des herbes, des épices ou d’autres produits d’origine végétale pour leurs propriétés curatives.

Exemple : La phytothérapie est utilisée depuis des siècles dans de nombreuses cultures à travers le monde pour traiter diverses affections, en utilisant les composés actifs présents dans les plantes pour stimuler la guérison naturelle du corps.

 

Nous espérons que ce dictionnaire des plantes annuelles et bisannuelles vous a été utile. Que vous soyez un jardinier débutant ou expérimenté, la connaissance de ces plantes peut enrichir votre expérience de jardinage. Continuez à explorer et à apprendre, et laissez votre jardin s’épanouir.